La pouilleuse

Auteur : Clémentine Beauvais

Nb de pages : 106

Editions : Sarbacane 

Date de sortie : 18 aout 2012

Résumé : Élèves de seconde dans le 7e arrondissement de Paris, David, Élise, Anne-Laure, Florian et Gonzague décident, comme souvent, de sécher les cours. Mais cette fois, ils kidnappent une fillette, sur un coup de tête, à l'entrée de la piscine municipale. Dans le huis clos du studio chic de Gonzague, ils commencent à la malmener, d'abord verbalement, puis physiquement, franchissant une à une les limites. Toutes ?

Mon avis :  Nous allons suivre un groupe d'amis Élise, Anne-Laure, Gonzague, Florian et David qui est le narrateur. Cette bande d'amis, qui est inséparable vont faire une chose impardonnable : kidnapper une petite fille. Un jour, ils décident de ne pas aller en cours. Sur le chemin pour aller chez Gonzague, ils vont voir une petite fille qui va à la piscine avec sa classe, malheureusement cette petite fille à des poux. Cela va commencer par des insultes puis aller beaucoup plus loin.

J'avais choisi ce livre suite au résumé que j'ai trouvé très intéressent et assez troublant. 

Clémentine Beauvais nous décrit avec talent ce que l'effet d'un groupe peut produire, même si certaines personnes ne sont pas d'accord ils leurs seront difficile de stopper ce massacre. Ce livre est angoissant, effrayant, choquant, troublant, bouleversant. Il est raconté d'une telle façon qu'on pourrait croire que c'est déjà arrivé, ou que cela peut très probablement se produire. Ce court roman nous montre à quel point l'homme est mauvais contre une personne qui ne lui ressemble pas, qui n'a pas la même couleur, pas la même vision des choses. 

Même si je reproche quelques petits défauts (des points pas assez abordés ou des idées pas aboutie), c'est un livre que j'ai beaucoup apprécié et qui montre que l'homme peut être cruel pour des détails qui n'en valent pas forcement la peine. L'écriture est très fluide, l'histoire est racontée d'une telle façon qu'on pourrait croire qu'on est en garde à vue avec David et qu'il passe aux aveux en nous racontant comment il n'a rien vu venir.